Retour sur la Journée de la Non-Violence du 28 septembre : ensemble, vers une Martinique plus apaisée

Le 28 septembre, nous avons vécu une journée forte, sensible et engagée : la Journée de la Non-Violence, pensée comme un espace de réflexion, de pratiques et de célébration autour d’une question essentielle :comment, ici et maintenant, construire une Martinique non violente ?

Accueillis chaleureusement à La Station Culturelle, dans l’espace du 33, nous avons partagé cette journée avec des citoyen·ne·s de tous horizons, venu·e·s écouter, apprendre, ressentir, et surtout s’engager autrement.

Une journée en quatre temps, pour explorer la non-violence dans toutes ses dimensions

🕘 Atelier “Citoyen engagé et non-violent” (9h – 13h)Cet atelier participatif a permis de plonger au cœur des enjeux du militantisme non-violent : comment porter des combats justes sans reproduire les logiques de domination ou d’exclusion ? Comment résister autrement ?Nous avons également exploré la notion de violence systémique, souvent invisible mais omniprésente, et les manières de la transformer sans haine ni déshumanisation.Un moment intense, lucide, porteur d’espoir et d’outils concrets pour agir en conscience.

🕑 Échange et retour d'expérience (14h – 15h)Un temps d’écoute collective pour partager ce que la matinée avait éveillé : des prises de conscience, des émotions, des envies d’agir autrement… et le besoin vital d’espaces où l’on peut réfléchir ensemble, sans jugement, dans la profondeur.

🕓 Groupe de pratique “Cultiver l’harmonie” (16h – 18h)Ce groupe de découverte et de pratique de la Communication NonViolente (CNV) avait pour thème : la colère.Non pour l’étouffer, mais pour apprendre à l’écouter, à la transformer en force de clarté et d’authenticité.Une session vivante, émouvante, où la colère s’est révélée comme une alliée puissante… quand on lui donne un espace sécure pour s’exprimer.

🌟 Portes ouvertes, festivités et cercle de gratitude (à partir de 18h)Pour clôturer cette journée en beauté : musique, échanges informels, rires, et surtout un cercle de gratitude. Parce que remercier, célébrer, reconnaître ce qui nous relie est une forme de résistance douce à la violence du monde.

Une Martinique non violente commence ici

Ce 28 septembre, nous avons semé ensemble quelques graines de paix.Des graines de conscience, de pratique, de reliance.

Nous croyons que la non-violence n’est pas un rêve naïf, mais une compétence, une posture, un choix à cultiver dans tous les espaces de la vie : citoyenne, familiale, sociale, intérieure.

Et nous savons que nous ne sommes pas seuls sur ce chemin.

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